Bon on ne va pas se mentir, Sexy Shit débute tard sa saison de surfs endiablés…
J’ai voulu le sortir de l’eau pour lui offrir un carénage tout frais et une inspection détaillée, il y a deux semaines. Mais en raison d’une prestation digne d’un savoir-faire éthylique qui n’aurait rien à envier à un joueur de pétanque le dimanche vers 13h par temps bleu, j’ai, au dernier moment, refusé de venir mettre Sexy-shit sous la grue. Tant pis pour son coup de fraîcheur, mais au moins, il n’aura pas été abîmé dans le jeu de quille des bateaux déjà mis au sec à la va comme j’te pousse…
De toute façon, pour Sexy-Shit, même sans passer par la casse carénage, il y a beaucoup à faire ailleurs (jeu de mot réservé aux esthètes)
Donc après avoir gréé, checké l’électronique, Après avoir contrôlé la mécanique, déposé l’ancien circuit de gaz pour reposer un ensemble plus safe (d’ici là le café viendra en thermos). Après avoir exécuté, les 5 « ages » : rinçage, démontage, dessalage, ponçage, graissage… Après avoir vidé les eaux de cale dans les toilettes du vestiaire, à défaut d’avoir sur site un récupérateur adéquat et par respect pour la pureté des eaux translucides du port. Après donc toutes ces opérations annuelles indispensables et toutes celles que j’ai noté dans un coin de la tête et qui se feront au fil de l’eau, Sexy-Shit est en train de retrouver petit à petit sa fière allure pour ses premiers bords de l’année !
